TRANSGENISME

Banc Public n° 78 , Mars 1999 , Frank FURET



Ces derniers mois, la presse a souvent évoqué la problématique des manipulations génétiques sur le plan de l’agriculture notamment. Des informations ont été diffusées qui laissent sans doute le public perplexe: les OGM (organismes génétiquement modifiés) seraient un danger pour la santé, ils ne présenteraient aucun danger pour notre santé, "on" aurait voulu empêcher des chercheurs de s’exprimer, on n’aurait pas voulu affoler inutilement l’opinion publique, les sociétés américaines verraient là un marché juteux, les Européens en retard du point de vue de la recherche temporiseraient et joueraient des inquiétudes de l’opinion, les débats devraient rester purement techniques, entre experts, le public devrait être convenablement informé et aurait le droit de savoir ce qu’il y a dans son assiette, etc.
Les débats d’experts masquent la nature éthique et politique du débat et l’agriculture transgénique essaie de s’imposer hors demande sociale, sans le consentement libre et éclairé du citoyen, au bénéfice exclusif d’intérêts économiques.

 

L’espace public reste ce noeud complexe d’informations, de désinformation, de sous-information, de semi-vérités , de contrevérités, de manipulations, d'occultations, de doutes fondés et non-fondés à tel point que plus personne ne peut dire qu’il n’est pas leurré ou manipulé (1) : puisque les sources d’informations sont rivales, les falsifications le sont aussi; le spectacle ne cache pas que quelques dangers pèsent bien sur l’ordre merveilleux qu’il a établi (pollution des océans, destruction des forêts équatoriales, couche d’ozone—) mais il conclut que c’est sans importance: en n’acceptant de discuter que sur les dates et les doses, il parvient à rassurer. Les méthodes de la démocratie spectaculaire sont d’une grande souplesse. La science est également soumise à des impératifs de rentabilité économique et doit aussi justifier ce qu’elle fait; elle a donc appris les commodités du discours spectaculaire. Comment s’étonner dès lors que l’incertitude grandit à tout propos, l’imposture générale s’enrichissant de la possibilité de mille impostures particulières?
Qu’en est-il vraiment des pulpeuses et sculpturales plantes transgéniques toisant avec dédain les souffreteux végétaux non-tripotés qui les voisinent sur les belles images -truquées?- proposées par Montsanto à la sagacité et à l’admiration de l’ignare populo? Tout laisse à penser que les manipulations en cette matière ne sont pas seulement génétiques.


Du côté des multinationales...


La technologie génétique permet de transférer chez les plantes ou les animaux des gènes utiles: ainsi des végétaux peuvent augmenter leur rendement, devenir résistants à des herbicides ou à des parasites, produire des éléments nutritifs ou des substances pharmacologiques, s’enrichir en constituants nutritifs ou énergétiques nécessaires à l’homme.
L’arrivée sur le marché de mais ou de soja transgénique soulève de nombreuses questions:
est-ce bien raisonnable?
Les multinationales concernées justifient charitablement leur intérêt pour les nouvelles biotechnologies: la population mondiale “devrait” être de 11 milliards en 2050; il est selon elles impératif de doubler la production agricole afin de satisfaire les besoins nutritifs de la planète. Pour ce faire, selon Yann Fichet, avocat de Monsanto -multinationale américaine impliquée dans la recherche et le commerce d’espèces transgéniques- il y aurait deux types de solutions:
* augmenter la surface cultivable, ce qui pose problème, et pourrait s’avérer catastrophique au point de vue environnemental; de plus il faut savoir que les sols cultivables disparaissent: deux fois la surface de la France par an.
+ augmenter le rendement des cultures en améliorant génétiquement les plantes.
Il nous brosse le tableau: “actuellement, on perd 40% de la production après récolte (pourrissement—). Les plantes transgéniques apportent davantage, améliorent la qualité de la récolte, limitent le gaspillage et empêchent certaines infections végétales. De plus, grâce aux gênes introduits, on peut se passer de certains insecticides (ex: le doryphore a longtemps dévasté les cultures de pommes de terre et fait chuter leur rendement; en modifiant génétiquement la pomme de terre, on a non seulement augmenté le rendement mais encore réussi à se passer d’insecticides). Graphes colorés à l’appui, il estime aussi que le taux de satisfaction des agriculteurs utilisant ces plantes est très élevé. Pour lui, il ne fait aucun doute que la modification génétique ne représente que des avantages du point de vue de la qualité et de la quantité des récoltes; il signale que de tous temps on a réalisé du transvestisme en croisant des plantes: l’homme a toujours tenter d’améliorer les végétaux et les animaux qui l’entourent par différentes méthodes de domestication, sélection, hybridation etc. Lors de la découverte de nouveaux continents, des plantes venues d’ailleurs ont été incorporées dans le patrimoine européen (tomates, piments, pommes de terre—). En utilisant les méthodes classiques d’amélioration des plantes, l’homme a créé une très grande diversité d’espèces cultivées: les différentes variétés de céréales, de légumes et de fruits actuelles ressemblent peu à leur original spontané.
Depuis la fin des années '70, l’apport du génie génétique a modifié ces possibilités: alors qu’auparavant, en croisant des espèces, on mélangeait les gènes un peu n’importe comment, aujourd’hui on travaille de manière de plus en plus précise: on ne prend en fait que LE gène désiré, et pas des séries hasardeuses de gènes.


Risques


Des études menées par l’université de l’Ohio et par le labo national de Riso au Danemark ont révélé l’existence d’un risque de flux de gènes des végétaux cultivés vers les plantes voisines de la famille proche; trois chercheurs du CNRS(2) ont de plus découvert que le lotier génétiquement modifié change le comportement des bactéries proches de ses racines; la recherche sur les conséquences de la modification génétique est insuffisante et les chercheurs qui s’intéressent objectivement au problème feraient l’objet de pressions (3).

Pour J. Turf, (Greenpeace), la problématique des OGM constitue un thème important: est-il intelligent d’irradier les terres cultivables en un laps de temps très court sans même connaître les répercussions de ce fait sur l’écosystème?
Les risques, les conséquences sur ce que vont devenir ces gènes lachés dans la nature sont très mal connus, imprévisibles en fait; selon les experts, on ne sait pas grand chose du flux des gènes vers les autres végétaux et la flore microbienne: les millions d’hectares déjà semés servent donc de laboratoire. Des betteraves transgéniques ont déjà vu passer leurs gènes de résistance aux insecticides à des mauvaises herbes environnantes, le colza transgénique a entrevu son pollen se diffuser à des km (les “experts” prévoyaient 500 m) et féconder des espèces sauvages et des hybrides fertiles (que les experts prévoyaient stériles). De plus, une autre plante transgénique sensée être capable de résister aux insectes n’a pas, comme prévu, résisté aux parasites, mais les a de plus rendu plus résistants, nécessitant des doses inouïes de pesticides pour à les éliminer (les sociétés d’ensemenciers commercialisant fort opportunément les pesticides ad hoc). Les experts reconnaissent que la seule manière d’étudier les conséquences de l’introduction d’OGMs, c’est la situation réelle ; dès lors, comment s’étonner que des Cassandres rappellent l’introduction d’espèces différentes aux USA (19 sur 40 se sont avérées être des fléaux), ou l’introduction des lapins en Australie. Une fois que nous aurons franchi le pas, il sera très difficile, voire impossible de revenir en arrière. Et Greenpeace se demande sagement s’il ne serait pas plus futé de progresser par petits pas, même si ça doit coûter plus cher.
Le représentant de Monsanto a beau dire que nous créons du transgénique depuis 10.000 ans en croisant des espèces, dans ce cas de figure la lente propagation des plantes sélectionnées ménage la flore naturelle et les variétés sauvages; par contre les espèces inventées, vu les investissements énormes qu’elles ont nécessité, se verront disséminer industriellement, selon des plans gigantesques qui ne tiendront vraisemblablement pas compte des niches écologiques, des frontières, et de la conservation du patrimoine biologique.
Le fait que les OGM soient ”contre-nature” n’émeut absolumment pas Greenpeace qui ne pose aucune limite de type métaphysique à la recherche scientifique; celle-ci peut être un facteur de progrès et doit se faire. Mais l’Organisation remarque que du point de vue des biotechnologies, la recherche est surtout financée par le secteur privé, qui y investit gros et souhaite donc voir ses investissements rentabilisés. Greenpeace déplore donc la puissante corrélation entre la recherche et les bénéfices escomptés. Les débats risquent fort de se dérouler sur des questions de profit, éludant les questions écologiques, alors que le problème posé par les OGM s’avère irréversible: un gêne modifié qui a étét lancé dans la nature ne peut pas être rappelé!
Pour le représentant de Monsanto, nul ne devrait souffrir de se nourrir de légumes transgéniques; on risque au maximum des allergies temporaires, liées généralement au fait d’avoir affaire à des aliments que notre culture ne nous a pas encore donné l’habitude d’ingurgiter; pour mémoire, quand l’Europe commença à importer des kiwis et des mangues, de nombreux consommateurs s’en virent irrités mais le problème ne dura pas très longtemps.
Pour Greenpeace, par contre, les promoteurs des OGM sont prêts à faire courir des risques de santé majeurs aux sociétés concernées: les antibiotiques "injectés" aux plantes risquent de rendre les ces médicaments inefficaces pour les hommes; J.Turf rappelle également que durant l’été ‘98, un chercheur a étudié les effets de pommes de terre génétiquement modifiées sur une population de rats; les rats en question et leur descendance ont vu leur cerveau et leurs intestins prendre du retard dans leur développement, leur système immunitaire s’en trouvant également affecté. Voulant approfondir ses recherches, il fut viré assez rapidement, se vit retirer son droit à la parole, bref, on l’a isolé. Mais il avait eu le temps de transmettre ses recherches à des collègues et la presse en fit un vague écho. Pour J. Turf, l’industrie biotechnolopgique se sert de tous les moyens pour sauvegarder ses intérêts et si les projets échouent, vu l’ampleur de ceux-ci, on court à la catastrophe. Monsanto évoque elle aussi l’histoire de ce chercheur hongrois et estime qu'il n’avait pas effectué les bons contrôles, que les conditions de son expérience étaient mal définies, et enfin “qu’on n’est même pas sûrs que c’était bien sur des pommes de terre transgéniques que l’expérience a été effectuée”. Si l’on a fait taire ce chercheur c’est “parce qu’on a jugé qu’il était inutile d’alerter inutilement l’opinion”. (La presse a aussi relayé l’histoire sur un ton différent: le chercheur aurait d’abord été la risée du monde scientifique en affirmant que la consommation de pommes de terres transgéniques provoquait des lésions du cerveau; les labos auraient reproduit ensuite ses expériences, les (autres) rats seraient morts et on aurait présenté des excuses au savant).
L’Avocat (4) de Monsanto, évoque, lui, les procédures de contrôle très lourdes (beaucoup plus lourdes que celles généralement mises en oeuvre) qui sont imposées à tous les produits transgéniques.
Autre type de risques, l’aliénation des agriculteurs à un certain type de culture nécessitant des soins spécifiques, des pesticides et des herbicides particuliers qui pourrait les lier sans alternative possible aux puissantes multinationales de l’agro-alimentaire. Des OGM rendus résistants à certains herbicides pourraient transmettre cette résistance à d’autres espèces, et la tolérance à certains herbicides pourrait entraîner une dépendance des cultivateurs vis à vis des produits les plus puissants; le super-marché de la vente d’herbicides se pointe donc à l’horizon: une société vend déjà l’herbicide qui convient aux plantes qu’elle fait muter. On ne peut nier les intérêts économiques liés à l’introduction des OGM dans l’agriculture: commercialisés par de grands semenciers comme Novartis, Dupont, Monsanto, ces espèces transgéniques ont été rendues résistantes aux pesticides fabriqués par ces mêmes firmes qui visent ouvertement le contrôle de la production alimentaire mondiale; les exploitants agricoles risquent donc fort de voir leur dépendance augmenter, mais pas nécéssairement leur rendement, estime Jacques Testart (3), sans profiter d’une baisse des coûts de production. Certains types d’engrais, de cultures et de pesticides pourraient devenir une condition impérative du fonctionnement optimal de l’agriculture transgénique, et ce au bénéfice des industriels de l’engrais et du pesticide qui pourraient s’associer aux sociétés de l’agro-transgénique au sein de grosses multinationales.
Les gênes de résistance aux insectes pourrait aussi amener à une sélection de super-insectes: on a ainsi vu une variété de coton transgénique qui non seulement n’eut pas du tout la résistance promise, mais encore entraîna une résistance inhabituelledes prédateurs aux pesticides.
Greenpeace s’inquiète également des insectes utiles qui pourrait se voir agresser par les caractéristiques nouvelles des OGM, ce à quoi le représentant de Monsanto répondra qu’on “s’est soucié du problème” et que les substances sécrétées par les OGM suite aux manipulations sélectionnent, en quelque sorte, leurs victimes: le doryphore -prédateur de la pomme de terre-, par exemple, est victime des systèmes de défense des plantes, mais pas les coccinelles ou les libellules qui sont des insectes inoffensifs.
Enfin, les OGM pourraient bien représenter un avantage concurrentiel et donc amener à une perte certaine de la biodiversité agricole. Or, pour Greenpeace, la biodiversité est primordiale: politiquement il faut choisir entre des mesures de prudence ou les bénéfices qui s’annoncent à court et moyen terme. C’est pourquoi l’organisation a tranché pour un arrêt immédiat de toute nouvelle introduction d’OGM dans l’agriculture, préconisant par ailleurs le boycott par les consommateurs comme moyen de pression.


Choix politique ou technico-commercial ?


On le voit, les risques évoqués par les divers opposants aux OGM sont crédibles. Pour Jacques Testart,”ces risques ne seraient acceptables que s’il n’y avait pas moyen de survivre autrement”(3); or, la courbe démographique -11 milliards en 2010 ? en 2050 ?- est-elle inéluctable? Pourquoi ne pas investir dans l’éducation, particulièrement celle des femmes, le nombre d’enfants diminuant inversément avec les années de scolarité et la contraception, se demande-t-il? Pourquoi ne pas oeuvrer dans le sens d’une stabilisation rapide de la démographie? L’éducation et le développement sont des réponses aux problèmes alors pourquoi nous faire prendre les mirages de la technoscience pour des réponses adaptées? Pourquoi manque-t-on de tuyaux pour acheminer de l’eau vers les régions les plus déséchées, et pas pour acheminer du pétrole? Mais quel lobby fabriquera des tuyaux ou construira des écoles? Le problème de sous-alimentation qui s’annonce (augmentation des populations, pénurie d’eau, diminution des surfaces cultivables), et qui est mis en avant par les multinationales soucieuses de légitimer leurs pratiques transgéniques doit-il être abandonné à leurs ambitions, ou au contraire mobiliser les gouvernements et les acteurs sociaux? Le droit à l’alimentation est un droit inaliénable rappellent les ONG et ce droit, le marché seul est incapable de le garantir. Les programmes géants de la biotechnologie peuvent modifier les rapports de production et induire des bouleversements sociaux dont les décideurs semblent se soucier comme d’une guigne. La nature politique et éthique de cette problématique est actuellement par trop masquée par les débats d’experts dont la neutralité et la perspicacité sont pour le moins discutables. L’alibi humanitaire revendiqué par les multinationales du transgénique ne travestit que légèrement les montagnes de dollars en jeu et prète d’ores et déjà à ricaner franchement.
Néanmoins, en France, Greenpeace a réussi en octobre ‘98 à faire suspendre un arrêté du ministère de l’agriculture autorisant la commercialisation de trois variétés de maïs transgénique; le Conseil d’Etat a renvoyé l’affaire devant la Cour de justice des Communautés européennes, argüant du manque d’évaluation de l’impact sur la santé publique du gène de résistance à un antibiotique du maïs transgénique, ce qui constitua un véritable camouflet pour les commissions d’expertise scientifique qui avaient décrété l’innocuité des OGM (5).

 


Frank FURET

     
 

Biblio, sources...

(1)“Commentaires sur la société du spectacle”, par Guy Debord, 1988
(2) en France, le centre national de la recherche scientifique.
(3) “La biotechnologie sème à tous vents ”, par Jacques Testart, in Le Monde diplomatique, mai 1997.
(4) On lui met une majuscule pour le distinguer du fruit de l'avocatier, NDLR.
(5)“OGM: l’Europe tranchera ”, Science et Vie, février 1999
(6)“Bioéthique: les plantes transgéniques ”, par Frida Rivière, bulletin du Libre Examen, novembre 1998

 

 
     

     
 
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